Au-delà des polémiques, cette exposition présente au grand public un état actuel de la recherche sur ces débats, au plus près des découvertes récentes liées notamment à l’ouverture des archives du
Vatican. La commémoration des rafles de l’été 1942 offre l’occasion d’établir quelles ont été les positions, face à la Shoah, des Églises chrétiennes – catholique, protestante et orthodoxe – entre silence et protestation, diplomatie et entraide, en les resituant dans un contexte plus long, de la tradition d’antijudaïsme chrétien à la mémoire récente.