Portes d’entrée sur les grandes villes, les banlieues sont perçues à travers des prismes souvent réducteurs. Le terme lui-même recouvre une grande diversité de réalités fréquemment réduites à l’opposition entre des cités résidentielles dites paisibles et des grands ensembles longtemps décriés. Les banlieues sont pourtant le reflet d’une richesse sociale et culturelle, constitutive de l’histoire de France.
Présentée à partir du 11 avril au musée national de l’Histoire de l’immigration, l’expositionBanlieues chéries propose une plongée intime dans ces territoires singuliers, au carrefour de l’art, de l’histoire et des dynamiques sociales.
Rassemblant plus de 200 documents d’archives, peintures, installations, vidéos, design, photographies, témoignages, l’exposition explore ces banlieues chéries comme des lieux de mémoire et de transmission. De la ceinture rouge à la « crise des banlieues » en passant par la construction des grands ensembles, l’exposition donne à voir une multiplicité de points de vue de la fin du 19e siècle à aujourd’hui.
Cette exposition et la programmation qui l’accompagne s’inscrivent dans l’engagement du Palais de la Porte Dorée à lutter contre les idées reçues à travers une compréhension juste de l’histoire et des enjeux sociaux et politiques contemporains.
Commissariat de l’exposition
Susana Gállego Cuesta, conservatrice du patrimoine, directrice du Musée des Beaux-Arts de Nancy
Aléteïa, aka Émilie Garnaud, artiste
Horya Makhlouf, critique d’art, coordinatrice artistique et commissaire des projets spéciaux au Palais de Tokyo
Assistées de Chloé Dupont, chargée d’exposition au Musée national de l’histoire de l’immigration
Conseil scientifique
Emmanuel Bellanger, historien, directeur de recherche du CNRS au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains
Cloé Korman, écrivaine
Chayma Drira, chercheuse-doctorante à New York University et journaliste