Juin, c’est la Pride. Le mois où la honte, infligée par la société aux LGBTQ+, s’évapore en fierté, sueur et paillettes. Le mois où l’on clame haut et fort que danser = vivre, comme le scandait l’association turbulente Act Up. 150 pays ont leurs Prides, 80 marches ont eu lieu en France l’an dernier : la Pride est désormais mondiale ! Et pourtant, le vent tourne, et les réactionnaires ont déterré la hache de guerre. De la Russie à l’Amérique, de la Roumanie à l’Italie, les droits LGBTQ+ sont attaqués de toute part. L’heure est grave, la résistance s’organise, la réponse se doit donc d’être encore plus joyeuse, festive et brûlante!
Alors, le 28 juin, jour officiel de la Pride parisienne, le Mia Mao et le Glazart, temples parisiens de la nuit libre, brandissent la fierté comme un drapeau, avec l’event TIMIT, son line-up en forme d’artillerie lourde et son ambiance incandescente.
TIMIT, c’est plus qu’une soirée. C’est un appel à danser avec fierté, et à faire trembler le sol sous les corps libérés. Imaginée par Frédéric Djaaleb (vétéran des nuits électroniques, ex-manager de Richie Hawtin, Carl Cox et Jeff Mills) cette fête hors-norme fusionne deux mondes : celui des pionniers qui ont forgé la house et la techno, et celui des nouvelles voix qui redéfinissent la scène queer d’aujourd’hui.
Aux platines du club Mia Mao de 22h00 à 7h00 : DJ Hell, légende de l’électro berlinoise,
Miss Kittin, impératrice des raves queer, Cormac, dieu vivant des racines LGBTQ+ du dancefloor, Frédéric Djaaleb, maestro du groove house et techno
Et ce n’est pas fini : de 6h30 à 16h00 l’after prend le relais au Glazart, juste à côté, entre club et plein air, avec le best of de la jeune scène française actuelle : Nymed, Sylvio B, L’Homme Seul, Victor Salmon, soit la génération montante, qui porte à travers ses sets l’émancipation queer vers le futur. Parce qu’au-delà des beats et des stroboscopes, danser, c’est offrir visibilité, libération, amour et (aussi) sueur.