Célébration en 2024 des 50 ans de la création des jardins imaginés par l’ancienne propriétaire du château, l’éditrice, Claude Arthaud, personnalité fantasque, archéologue, éditrice, passionnée d’art et amie de nombreux artistes, qui tomba amoureuse de la Ballue. Main dans la main avec les architectes Paul Maymont et François-Herbert Stevens, son mari, elle va faire renaître le jardin de ses cendres. Ils créent, sur la terrasse, un parterre géométrique à la française dessiné par François-Hébert Stevens et un jardin d’inspiration maniériste, pour lequel Paul Maymont, paysagiste avant-gardiste lui aussi, ne crée pas moins de treize « chambres de verdure » pour un parcours initiatique, mêlant bosquets, temples et théâtre de verdure, sans oublier le labyrinthe planté de 1500 ifs inspiré d’un modèle de Le Corbusier. Les deux réalisations sont séparées par une arcade de glycines portée par des colonnes d’ifs.
Saison culturelle
Les jardins du château de la Ballue proposent une offre culturelle riche en évènements et accueillent les créateurs internationaux lors du festival Extension sauvage consacré à la danse et au paysage
- L’art topiaire en fête. La 15e édition du « week-end Art Topiaire » (11-12 mai).
- Le Festival Extension Sauvage du 16 au 23 juin, invite le spectateur dans une expérience inédite de parcours d’œuvres chorégraphiques dans le paysage.
- « King Arthur 2024 » par la Compagnie Arma le 4 août à 18h30, où se mêleront opéra baroque et sport.
- Réunion de la Confrérie de Pommé Bazougeais au Château de la Ballue
- Journées Européennes du Patrimoine (21-22 septembre) offrant une immersion dans des jardins historiques et des exceptionnelles visites guidées historiques du château.
Histoire
Au détour de sa bâtisse XVIIe siècle et de son parc de huit hectares qui abrite des jardins d’art topiaire, ce monument historique classé raconte ses quatre siècles d’histoire. Idéalement mis en scène dans un décor végétal architecturé ponctué de chambres de verdures et de labyrinthes d’ifs et de buis taillés, faisant face à un paysage extraordinaire, le bâti est parfaitement conservé dans l’esprit de son siècle.
Redécouvert par de nouveaux propriétaires passionnés – Marie-France Barrère & Alain Schrotter – le jardin renoue avec sa splendeur d’antan. Sa rénovation respecte l’élan naturel de sa croissance, tout en préservant son charme historique. Les nouveaux propriétaires dévoilent un troisième jardin où s’épanouissent de grand pins de Monterrey plantés par Claude Arthaud magistralement taillés en nuages à 30 mètres de hauteur. Est égallement installée une collection botanique de buis ainsi que des sculptures contemporaines qui parsèment les bosquets, attendant patiemment d’être découvertes au détour des feuillages.